Stress post-traumatique : Diagnostics différentiels


HypocondrieTroubles « post-commotionnels »Réactions de catastropheÉtat de stress aigu

Hypocondrie

hypocondrie
Les manifestations hypochondriaques* occupent souvent le devant de la scène et peuvent poser un problème diagnostique difficile à résoudre.

* Hypochondrie : préoccupation centrée sur la crainte ou l’idée d’être atteint d’une maladie grave et fondée sur l’interprétation erronée d’un ou de plusieurs signes physiques.

Troubles « post-commotionnels »

Il est important de rappeler qu’il n’existe pas, dans le cas de l’ESPT, de blessure physique qui pourrait expliquer la survenue de ce trouble de nature psychiatrique.

L’existence d’un traumatisme physique antérieur au tableau doit orienter le diagnostic vers d’autres troubles « post-commotionnels » comme par exemple le syndrome subjectif des traumatisés du crâne où s’entremêlent des éléments physiques, en particulier douloureux, et psychiques, à la fois dépressifs et revendicateurs.

Réactions de catastrophe

Réactions de catastrophe
L’ESPT ne doit pas être confondu avec les réactions émotionnelles immédiates et brèves qui s’observent généralement sur les lieux de catastrophe naturelles ou non et qui sont justement nommées « réactions de catastrophe ».

Les symptômes sont variés et parfois déroutants. Ils peuvent prendre l’aspect d’une attaque de panique avec des tremblements, une agitation, voire une agressivité incontrôlée.

État de stress aigu

L’ESPT ne doit pas être confondu non plus avec l’état de stress aigu, qui survient également après exposition à un évènement objectivement traumatisant.

Les symptômes sont similaires à ceux observés dans l’ESPT mais ceux-ci durent un minimum de 2 jours et un maximum de 4 semaines et surviennent dans les 4 semaines suivant l’évènement traumatique.