4 façons d’apprendre à conduire avec l’anxiété

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Rédigé par L'équipe Santé sur le Net et publié le 14 juillet 2025

Apprendre à conduire avec l’anxiété peut être un véritable défi. Manque de confiance, phobie, claustrophobie, stress chronique : ces troubles nuisent à la concentration et à la sécurité routière ! Mais pas de panique, il existe plusieurs approches complémentaires pour retrouver son assurance et une conduite sereine

femme angoissée au volant

1.  Reprendre des leçons de conduite : dompter le manque de confiance

Le manque de confiance en soi est souvent à l’origine de l’anxiété au volant. Cette peur se traduit par une conduite hésitante (freiner brusquement, hésiter à changer de voie, trop ralentir sur une bretelle, etc.) qui, en plus d’être dangereuse, augmente le stress – et le risque d’accident !

Que vous soyez jeune conducteur ou plus expérimenté, il peut être utile de reprendre des leçons de conduite. Notre conseil : prenez le temps de bien choisir votre moniteur, en contactant plusieurs auto-écoles.

Si votre objectif est de gagner en sérénité, et de vous sentir plus à l’aise au volant, la qualité de la relation avec votre instructeur compte davantage que ses disponibilités ou le prix des cours…

Vous vous demandez quel contrat automobile convient en cas de stress au volant ? N’hésitez pas à contacter Groupama et son assurance auto pour connaître le type de protection qui vous correspond le mieux !

2.  Faire une thérapie : lutter contre l’amaxophobie

L’anxiété au volant peut aussi être due à l’amaxophobie : une peur démesurée de conduire due à un trauma (ancien accident de voiture) ou des peurs inconscientes. Dans ce cas, de nouvelles leçons de conduite ne sont pas toujours suffisantes…

En plus de prendre des cours, il est nécessaire de suivre une thérapie pour vaincre sa phobie, et surtout atténuer ses symptômes — palpitations, tremblements, crispation des muscles, vertiges — qui nuisent à la concentration et empêchent une conduite sécurisée.

Thérapies comportementales et cognitives (TCC), séances de psychologie, hypnothérapie, etc. : les solutions thérapeutiques sont nombreuses. N’hésitez pas à vous renseigner sur les différentes pratiques et à demander des conseils à votre médecin.

3.  S’aider d’un simulateur de conduite : vaincre la claustrophobie

 

La claustrophobie (ou la peur irrationnelle d’être enfermé) peut être aussi ressentie en voiture. Stress d’être pris au piège dans le véhicule ou dans les embouteillages, peur panique d’emprunter un tunnel ou un parking souterrain : la sensation d’étouffement peut rendre difficile – voire impossible – la conduite.

Pour surmonter l’anxiété au volant, il peut être intéressant d’utiliser un simulateur de conduite. Cette technique permet de reproduire des situations anxiogènes et d’apprendre à y faire face, en habituant progressivement son cerveau.

4.  Pratiquer la relaxation : apaiser le stress et ne plus conduire avec l’anxiété

Le stress chronique peut aussi nuire à la conduite. En effet, cet état de stress atypique (prolongé dans le temps) prend sa source dans une souffrance psychique, comme la dépression ou le burn-out.

Il est souvent accompagné d’un traitement qui – s’il ne provoque pas de somnolence – n’interdit pas de conduire. Dans ce cas, il convient donc de savoir apaiser son stress, afin de pouvoir continuer à prendre le volant et à rester autonome.

Il existe de nombreuses techniques de relaxation (sophrologie, méditation, visualisation positive, etc.) mais aussi la relaxation musculaire progressive (RMP) – une technique qui aide à réduire la tension musculaire, provoquée par le stress et l’anxiété